Ton fonctionnement hypersensible n’est pas un défaut à corriger
Et si tu n’avais jamais compris ton fonctionnement hypersensible ?
Pendant des années, j’ai cru que c’était moi, le problème.
Je me répétais en boucle :
“Je suis trop.”
“Je réfléchis trop.”
“Je ressens trop.”
“Je prends trop les choses à cœur.”
“Je m’adapte trop.”
“Je fatigue trop vite.”
J’avais l’impression que mon fonctionnement hypersensible était une liste de défauts à corriger.
Comme si j’étais arrivée sur terre avec une sensibilité XXL que je devais absolument réduire pour entrer dans le moule.
Et comme je ne comprenais pas ce qui se passait en moi, j’ai passé des années à lutter contre moi-même.
À essayer de me calmer, me blinder, me durcir, me lisser.
À faire “comme les autres”.
Résultat ?
J’étais encore plus fatiguée.
Encore plus stressée.
Encore plus coupée de moi-même.
Un jour, j’ai compris un truc essentiel :
👉 Ce qui me faisait souffrir n’était pas mon hypersensibilité.
C’était de ne pas comprendre mon fonctionnement hypersensible.
Et surtout… de le rejeter.
Et c’est exactement ce que je veux t’expliquer ici.
1. Ton fonctionnement hypersensible ne te fait pas réfléchir “trop”
Pendant longtemps, je croyais que mon mental était défaillant.
Je rejouais les conversations plusieurs fois, j’anticipais tout, j’imaginais dix scénarios avant même d’entrer dans une pièce.
On me disait : “Tu te prends trop la tête.”
Alors que non.
👉 Ton fonctionnement hypersensible fait que tu captes énormément d’informations.
Et un cerveau qui capte plus… analyse plus.
Ce n’est pas un excès.
C’est un processeur très puissant.
Le problème, ce n’est pas ta profondeur d’analyse.
Le problème, c’est qu’on t’a appris à l’utiliser comme une machine à écrire alors que tu as un processeur puissant dans la tête.
Ce n’est pas “trop”. C’est puissant et il faut apprendre à piloter cette puissance.
2. Ton fonctionnement hypersensible ne te rend pas “trop sensible ou trop fragile”
Tu as sans doute déjà entendu :
“Tu ressens trop.”
“Tu es trop à fleur de peau.”
Mais ce que les gens appellent “trop sensible”, c’est en réalité :
une empathie fine,
une capacité à percevoir les nuances émotionnelles,
une réactivité nerveuse plus élevée,
une intensité qui colore ta façon d’être au monde.
Si tu te sens parfois submergé·e, ce n’est pas parce que tu es faible.
C’est souvent parce que tu as appris à mettre tes émotions sous un couvercle pour “rester calme”. Et au bout d’un moment , les émotions s’accumulent et le couvercle saute. C’est ce qui explique cette sensation de vivre des montagnes russes émotionnelles.
Le tsunami émotionnel n’est pas lié à ton hypersensibilité, mais au fait de ne pas t’autoriser à accepter tes émotions, à vouloir toujours rester calme pour ne pas déranger les autres …
Quand tu comprends ton fonctionnement hypersensible, tu arrêtes de lutter contre tes émotions… et tu arrêtes de te juger pour leur intensité.
3. Ton fonctionnement hypersensible ne t’épuise pas : ce qui t’épuise, c’est de t’oublier
“Je me fatigue trop vite.”
Si tu te reconnais là-dedans, tu n’as rien d’anormal.
Quand tu passes ta journée à scanner l’ambiance, analyser les détails, anticiper les réactions, décoder les non-dits…
tu consommes plus d’énergie que la moyenne.
Ce n’est pas de la faiblesse.
C’est de la surstimulation permanente.
Et il y a souvent un autre facteur :
👉 les hypersensibles s’adaptent tellement aux autres qu’ils finissent par s’oublier complètement.
Tu fais tout pour que les autres se sentent bien…
mais toi, tu ne te poses jamais la question : “Comment je me sens, moi ?”
Cette suradaptation te vide.
Pas ton hypersensibilité.
4. Ton fonctionnement hypersensible ne veut pas dire que tu n’as pas de caractère
Dans ma carrière, on m’a déjà fait ce reproche :
“Tu n’as pas assez de personnalité.”
“Tu devrais t’affirmer davantage.”
“Tu t’adaptes trop.”
Et à force de l’entendre, je me suis même demandé :
“Est-ce que je manque de caractère ?”
Mais non.
Quand tu comprends ton fonctionnement hypersensible, tu réalises que ce n’est pas un problème de personnalité… c’est simplement que :
👉 tu captes énormément d’informations en permanence,
👉 ton mental analyse, anticipe, imagine ce qui pourrait arriver,
👉 tu penses à ce que les autres vont penser,
👉 et tu ajustes ton comportement en fonction.
Ce n’est pas un manque de caractère.
C’est un hyper-réglage social.
Le vrai souci, c’est que tout ce bruit intérieur — anticipations, doutes, scénarios, analyse — finit par :
impacter ta confiance en toi,
te faire hésiter sur tout,
et te maintenir dans ta zone de confort.
Et plus tu restes dans cette zone de confort, plus elle rétrécit.
Plus elle rétrécit, plus tu manques de confiance en toi.
Et plus tu manques de confiance en toi, plus tu te dis…
“Finalement, peut-être que je n’ai pas de caractère.”
Alors qu’en réalité :
👉 ce n’est pas ton hypersensibilité le problème.
C’est ton mental hypersensible qui prend le lead mais tu peux apprendre à l’apprivoiser et reprendre le pouvoir.
Et ce mental, quand il prend toute la place, il peut te parasiter, t’amener à douter de toi, et t’empêcher de t’affirmer.
5. Ton fonctionnement hypersensible : un bolide puissant qu'il faut apprendre à piloter
Dans ton fonctionnement hypersensible, il y a un “personnage secondaire” qui s’estime souvent personnage principal :
👉 ton mental hypersensible.
Et là, il faut être honnête :
Ce mental-là, il est puissant, réactif, brillant, rapide, imaginatif, parfois même trop imaginatif.
Il accélère dès le réveil.
Il imagine tous les scénarios possibles avant 8h.
Il part en hyper-analyse alors que tu voulais juste envoyer un mail.
Il crée du stress sans raison apparente.
Et il prend souvent le volant sans te demander ton avis.
En réalité, ton mental, c’est une Ferrari.
Le problème, c’est qu’on t’a appris à conduire une Clio.
C’est pour ça que tu as l’impression :
qu’il part trop vite,
qu’il t’embarque dans des virages émotionnels,
qu’il crée du stress à partir de presque rien,
qu’il amplifie ce que tu ressens,
qu’il t’empêche de passer à l’action.
Mais il n’y a rien à casser dans ce moteur-là.
Ce n’est pas un mental “à calmer”.
C’est un mental à piloter.
👉 Apprivoiser ton mental, ce n’est pas le faire taire.
👉 Apprivoiser ton mental, ce n’est pas arrêter de penser.
👉 Apprivoiser ton mental, c’est apprendre :
à reconnaître quand il s’emballe,
à ralentir en douceur,
à prendre du recul sur tes pensées,
à poser des limites internes,
à reprendre le volant.
Ce n’est pas ta pensée qui pose problème.
C’est la vitesse à laquelle elle roule et le fait que tu n’aies jamais appris à être aux commandes.
6. Comprendre ton fonctionnement hypersensible, c’est bien. L’apprivoiser, c’est encore mieux.
Pour faire de son hypersensibilité une force, il y a trois grandes étapes :
Comprendre ton fonctionnement hypersensible
Accepter ton fonctionnement hypersensible
Apprivoiser ton mental hypersensible
Et c’est souvent cette troisième étape qui manque.
Parce que oui : comprendre ton fonctionnement hypersensible, c’est essentiel.
Accepter ta sensibilité, c’est un énorme soulagement.
Mais si tu t’arrêtes là, qu’est-ce qui se passe ?
👉 Tu comprends pourquoi ton mental t’embarque…
… mais tu ne sais pas comment reprendre le volant.
C’est exactement ce que tu dis dans ton épisode :
“Si tu t’arrêtes à la compréhension, tu vas juste mieux comprendre pourquoi ton mental t’embarque, sans jamais réussir à reprendre le volant.”
Ton mental hypersensible, il fonctionne vite, fort, profondément.
C’est un bolide.
Tu n’as jamais appris à le conduire.
Du coup :
il accélère sans prévenir
il part en hyper-analyse à 7h du matin
il te met dans un sprint émotionnel alors que tu voulais juste envoyer un mail
il invente des scénarios avant que la situation n’existe
il amplifie ton stress
il impacte ta confiance et ton passage à l’action
Le problème n’a jamais été la vitesse.
👉 Le problème, c’est l’absence de pilotage.
Apprivoiser ton mental, ce n’est pas l’éteindre.
Ce n’est pas “penser moins”, ni “se calmer”.
C’est apprendre :
à reconnaître quand il s’emballe
à ralentir en douceur
à prendre du recul sur tes pensées
à poser des limites internes
à piloter ton intensité au lieu de la subir
C’est ça, la vraie transformation.
Comment comprendre, accepter et apprivoiser ton fonctionnement hypersensible ?
On croit souvent que l’hypersensibilité est le problème.
Mais ce qui fait réellement souffrir, c’est de vivre avec un mental qui s’emballe, une charge mentale qui explose, des émotions intenses qui débordent… sans jamais avoir eu le mode d’emploi.
Comprendre son fonctionnement hypersensible, c’est indispensable.
L’accepter, c’est un premier souffle.
Mais la vraie transformation arrive lorsque tu apprends à le piloter.
C’est exactement pour cela que j’ai créé Supersensible : un programme de 28 jours imaginé pour t’aider à mettre de la clarté sur ce qui se passe en toi, et t’accompagner pas à pas pour ne plus subir ton mental hypersensible.
Dans Supersensible, tu vas :
comprendre la logique de ton fonctionnement hypersensible
apprivoiser ton mental sans le combattre
reconnaître les schémas qui te fatiguent
alléger ta charge mentale au quotidien
retrouver plus d’énergie et de fluidité
transformer ton intensité en véritable alliée
Ce programme n’a pas été conçu pour :
analyser encore plus
te demander de devenir quelqu’un d’autre
“gérer” ton hypersensibilité comme un problème
te proposer une énième théorie sans pratique
L’objectif est tout autre :
te permettre de reprendre le volant, plutôt que de te laisser embarquer par ton mental qui roule parfois trop vite.
Supersensible t’aide à :
ralentir avant que la surcharge n’arrive
reconnaître quand ton mental part en hyper-analyse
réduire ce flot de pensées qui t’épuise
poser des limites internes plus solides
agir même quand le doute prend de la place
Si tu te reconnais dans les fameux “trop”, si ton mental prend parfois toute la place, si tu veux apprendre à conduire ce bolide puissant au lieu de le subir, alors Supersensible peut vraiment t’aider à avancer avec plus de confiance, plus de solidité, et beaucoup moins de lutte intérieure.
Envie de découvrir Supersensible ? Toutes les informations sont ici.
Ton fonctionnement hypersensible n’a jamais été un défaut à corriger.
Ce qui t’a fait souffrir pendant des années, ce n’est pas ta sensibilité.
C’est de vivre contre toi-même, sans comprendre ce qui se passait à l’intérieur.
C’est de t’adapter en permanence, de mettre tes émotions sous un couvercle,
et de laisser ton mental prendre le volant sans mode d’emploi.
Ton fonctionnement hypersensible est cohérent, logique, profondément humain.
Et le jour où tu commences à le comprendre — vraiment — tu arrêtes de te juger.
Tu récupères de l’énergie.
Tu retrouves de la clarté.
Tu reprends confiance.
Tu reprends ta place.
Et surtout… tu reprends le volant.
Tu n’as rien à corriger.
Tu as à apprendre à piloter ce fonctionnement qui demande juste un autre type de conduite.
Et à partir de là… ta vie intérieure change vraiment.
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