Test hypersensibilité : comment savoir si tu l’es vraiment (sans tomber dans les clichés)
Comment trouver un test pour évaluer ton hypersensibilité ?
Tu ressens beaucoup de choses, mais tu n’as jamais été du genre à pleurer pour un rien.
Tu analyses tout, mais tu ne te reconnais pas forcément dans les portraits d’hypersensibles qu’on voit partout sur Instagram.
Alors tu doutes : “Est-ce que je suis vraiment hypersensible… ou juste trop émotive, trop perfectionniste, trop tout ?”
C’est normal de te poser la question.
Parce que l’hypersensibilité, ce n’est pas qu’une histoire d’émotions.
C’est avant tout une manière de percevoir et de traiter le monde.
Le vrai sens du test hypersensibilité
On confond souvent hypersensibilité et émotivité.
Mais les études menées par la psychologue américaine Elaine Aron, qui a introduit le concept dans les années 90, montrent que c’est bien plus complexe.
Être hypersensible, c’est avoir un système nerveux plus réactif et un cerveau qui traite les informations plus en profondeur.
Autrement dit : tu ne ressens pas plus fort que les autres, tu ressens plus longtemps et plus complètement.
Tu captes les détails, les micro-signaux, les non-dits.
Ton cerveau ne se contente pas de voir : il analyse, anticipe, recoupe, imagine… jusqu’à l’épuisement parfois.
C’est ce qui explique pourquoi les hypersensibles peuvent se sentir fatigués sans raison, ou avoir cette impression d’être “en surcharge mentale” même quand il ne se passe rien de spécial.
Les vrais signes à repérer avant de faire le test d’hypersensibilité
- Tu analyses tout : tu refais les conversations dans ta tête, tu cherches à comprendre les intentions des autres, tu anticipes les réactions avant même qu’elles arrivent.
- Tu ressens les ambiances : une tension dans une pièce, une émotion non dite, un changement de ton suffisent à te mettre en alerte.
- Tu as besoin de temps seul pour récupérer. Même si tu es sociable, ton cerveau a besoin de se mettre “en veille” après une journée pleine d’interactions.
- Tu détestes l’injustice et l’hypocrisie : ton sens des valeurs est fort, et quand ça déraille, ton corps réagit avant même que tu mettes des mots dessus.
- Tu es très exigeant·e envers toi-même : parce que tu perçois tout, tu veux tout bien faire. Tu supportes mal l’erreur, surtout la tienne.
Tu te reconnais dans plusieurs de ces points ?
Alors il y a de grandes chances que ton hypersensibilité ne soit pas une mode, mais bien une vraie particularité de ton fonctionnement neurologique.
Pourquoi tu ne te reconnais peut-être pas dans les clichés
Beaucoup d’hypersensibles ne se reconnaissent pas dans l’image qu’on en fait :
celle de la personne fragile, submergée, “à fleur de peau”.
Parce qu’ils ont appris à se protéger.
Ils ont développé des stratégies de suradaptation : être fort, performant, calme, discret…
Mais derrière cette maîtrise, le mental turbine.
Ce sont souvent des profils très solides en apparence — managers, cadres, entrepreneurs — mais épuisés à l’intérieur.
Ce ne sont pas des personnes faibles.
Ce sont des cerveaux puissants qui fonctionnent à 200 %, et qui ont juste besoin d’apprendre à gérer l’intensité du moteur.
Ton cerveau, c’est une Ferrari
Imagine que ton cerveau soit une Ferrari.
Une machine ultra-puissante, hyper réactive, capable d’atteindre des vitesses folles.
Mais si tu conduis cette Ferrari comme une voiture lambda, dans les bouchons, sans connaître le moteur… tu la crames.
C’est exactement ce qui se passe avec ton hypersensibilité.
Tu n’as pas besoin de changer de voiture.
Tu dois juste apprendre à la piloter :
- en connaissant ses signaux d’alerte,
- en dosant l’énergie,
- et en respectant ton propre rythme.
Comment en faire une force ?
La première étape, c’est de reconnaître ton fonctionnement. Le test d’hypersensibilité est un excellent point de départ pour te situer.
Pas pour t’enfermer dans une étiquette, mais pour enfin comprendre pourquoi tu réagis différemment.
Ensuite, il s’agit d’apprendre à équilibrer ton système :
- Revenir régulièrement au calme (par le corps, pas par la tête),
- Alléger ta charge mentale en triant les priorités,
- Apprendre à dire non sans culpabilité,
- Et t’entourer d’un environnement où ta sensibilité n’est pas jugée, mais valorisée.
Parce que non, tu n’as pas besoin de te “blinder”.
Tu as besoin d’apprendre à canaliser ton intensité.
Pour apprendre à piloter ta ferrari, tu peux rejoindre mon programme Puissance douce ou Supersensible.
En résumé
Être hypersensible, ce n’est pas être “trop”.
C’est être différemment connecté au monde.
Avec un mental puissant, un cœur immense et une capacité rare à percevoir ce que beaucoup ne voient pas.
Le vrai défi, ce n’est pas de te changer.
C’est de reprendre le contrôle du volant — pour transformer ta Ferrari mentale en force tranquille.
Pour aller plus loin : fais le test
Tu te reconnais dans plusieurs points… mais tu doutes encore ?
C’est normal. Beaucoup d’hypersensibles ne se découvrent qu’en mettant des mots clairs sur leur fonctionnement.
Le plus simple pour en avoir le cœur net, c’est de faire le test officiel de l’hypersensibilité élaboré par la psychologue Elaine Aron, celle qui a fait émerger ce concept il y a plus de 30 ans.
Ce questionnaire est aujourd’hui une référence mondiale pour identifier les profils hypersensibles.
Je t’offre ce test gratuitement : il te permettra de savoir si tu es concerné·e, et surtout de mieux comprendre ton fonctionnement. Parce que reconnaître ton hypersensibilité, c’est déjà le premier pas pour en faire une force.