Hypersensibilité et procrastination : 3 clés concrètes pour passer enfin à l’action
Quel lien entre hypersensibilité et procrastination ?
Pourquoi les hypersensibles sont plus touchés par la procrastination que les autres ?
Tu sais exactement ce que tu dois faire mais au moment d’agir, ton cerveau trouve mille raisons de reporter.
Et plus tu repousses, plus tu culpabilises.
C’est le cercle vicieux de la procrastination hypersensible : tu veux avancer, mais ton mental te freine.
La bonne nouvelle ?
Ce n’est pas un manque de volonté. C’est le fonctionnement de ton cerveau hypersensible.
P.S : La volonté est quelque chose que l’on a en quantité limitée et qui diminue à chaque fois que tu fais un choix, que tu prend une décision. C’est un peu comme une batterie qui est à 100% au réveil et qui diminue dès que tu commences à choisir comment tu vas t’habiller.
Pourquoi les hypersensibles procrastinent davantage que les autres ?
Quand tu es hypersensible, tu captes plus d’informations que les autres, de nombreux détails que personne ne voit. Ton cerveau est donc câblé pour traiter toutes ces informations en profondeur. Résultat : tu as un mental très puissant : un gros processeur qui va tout analyser et imaginer tous les scénarios qui pourraient arriver.
Le lien entre hypersensibilité et procrastination réside donc dans la puissance de ton cerveau.
Ton mental ne recherche que la sécurité, le plaisir et la satisfaction rapidement.
Dès que tu dois réaliser une tâche qui génère de la peur, de la frustration ou tout autre émotion désagréable, ton mental va chercher à la fuir.
Exemple : Tu dois bosser sur ce dossier depuis plusieurs semaines. Mais tu as peur que ce ne soit pas assez bien, peur du jugement de ton manager, de tes collègues. Et, là tu viens de recevoir un mail. Au lieu d’avancer sur ton dossier, tu vas lire et traiter ce mail qui est moins urgent et important. Pourquoi ? Cela va générer de la satisfaction rapidement.
Ce trop-plein de pensées, combiné à une peur intense de l’échec ou du regard des autres, te pousse à éviter l’action.
Ce n’est pas de la paresse, c’est une stratégie de protection.
Ton système nerveux cherche à éviter la surcharge émotionnelle liée au stress, à l’incertitude, ou à la peur de décevoir.
3 clés pour sortir de la procrastination et contourner le mécanisme de ton cerveau hypersensible
Clé n°1 : Simplifie avant d’agir
Pour contourner le mécanisme de ton cerveau, il faut identifier des actions claires que tu peux solder en 30 minutes maximum.
Quand tu repousses une tâche, ce n’est pas parce qu’elle est compliquée, c’est parce que ton mental la perçoit comme un danger.
Le dossier sur lequel tu dois bosser depuis des semaines représente une montagne infranchissable. Il y a trop de peurs derrière.
Je te propose donc de transformer cette montagnes en petites collines trop mignonnes😍.
Essaie ça :
- Découpe ton objectif en micro-actions concrètes et atteignables de 30 minutes max et planifie-les dans ton agenda.
- Écris uniquement la première étape (ex. : “ouvrir le document”, “écrire le titre”, “appeler X”).
- Et félicite-toi dès que c’est fait.
C’est contre-intuitif, mais plus tu réduis la taille de la marche, plus tu enclenches ton énergie d’action.
Clé n°2 : Agis avant d’avoir envie
Les hypersensibles attendent souvent de “se sentir prêts” avant de se lancer.
Sauf que… ce moment n’arrive jamais.
Pourquoi ? Parce que ton mental n’aime pas le flou.
Le seul moyen de sortir du brouillard, c’est l’action même minuscule.
Parce que chaque action, aussi petite soit-elle, rassure ton cerveau : il voit que tu avances, il arrête d’imaginer le pire, et ton stress retombe.
Le meilleur moyen de reprendre le pouvoir sur ton mental puissant, c’est le mouvement.
👉 L’élan vient après l’action, pas avant.
Clé n°3 : Change ta manière de te parler
La procrastination, c’est aussi une histoire de discours intérieur.
Si tu te dis “je devrais déjà y être arrivé”, “je suis nul·le”, “je perds mon temps”, tu génères encore plus d’émotions négatives qui vont paralyser davantage ton cerveau.
Je te propose de te parler comme si tu parlais à ta meilleure amie. Est-ce que tu lui dirais qu’elle est nulle ? Non, je ne pense pas !
Remplace ces phrases par :
“Je choisis d’y aller à mon rythme.”
“Je peux avancer petit pas par petit pas.”
“Je n’ai pas besoin que ce soit parfait pour commencer.”
N’hésite pas à choisir tes propres mots car c’est encore plus efficace.
Ce changement de ton apaise le stress, diminue la peur de mal faire et réactive ta motivation, celle qui vient du plaisir d’avancer, pas de la peur d’échouer.
Hypersensibilité et procrastination : le message à retenir
Tu ne procrastines pas parce que tu n’as pas assez de volonté, que tu es “trop lent·e” ou “pas motivé·e”.
Tu procrastines parce que ton cerveau hypersensible a besoin de sécurité avant de passer à l’action.
Le jour où tu cesses de te battre contre ton mental et que tu commences à le comprendre, tout change.
Tu retrouves ton élan, ta clarté, et ce sentiment puissant d’être enfin aligné·e avec ce que tu veux vraiment faire.
En apprenant à apprivoiser ce mental puissant, tu peux faire de ton hypersensibilité une vraie force et sortir de la procrastination.
Être hypersensible, c’est un peu comme conduire une Ferrari. Si tu n’as jamais appris à conduire une voiture puissante, tu vas garder le pied sur le frein, tu vas caler, te prendre des murs. Bref, tu vas avoir l’impression que tu es nul.le et que cette voiture est vraiment pourrie.
Tu dois apprendre à piloter ce mental puissant. Et c’est ce que je t’aide à faire dans mes programme Puissance douce et Supersensible.
Pour aller plus loin
Dans cet épisode du podcast Sensible mais pas fragile, je t’explique :
- le lien entre hypersensibilité et procrastination,
- comment identifier les vraies causes de ton blocage,
- et surtout, les 3 leviers concrets pour retrouver ton énergie d’action.
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🎧 Écoute l’épisode complet du podcast ici
Et si tu veux savoir si ton fonctionnement est bien celui d’un cerveau hypersensible, fais le test d’hypersensibilité gratuit élaboré par la psychologue Elaine Aron.
